Mairie Matoto

Historique§ présentation

PRESENTATION DE LA COMMUNE ET BILAN

Profil Historique : l’histoire de la Commune de Matoto est liée à celle de la ville de  Conakry en général et en particulier celle de Dixinn, le tout tributaire de Dubréka. 

En effet, après l’occupation coloniale de Dubréka en 1879, intervint en 1880, la signature  du traité de protectorat entre le roi « Balé Demba » de Dubréka et le Commandant blanc  CHAPELET. 

Soumise à l’administration coloniale le port ‘’Négrier de Koliansira’’ de Dubréka fût le  premier ‘’point de chute’’ des négriers guinéens à destination de l’Europe et de l’Amérique. 

En 1885, la pénétration politique des Européens sur les territoires périphériques s’engage  avec la création du Centre Administratif de Dubréka desservi par des bras de mer traversant  les mangroves. La prise en possession de la presqu’ île de Kaloum par les français  s’accomplit en 1887, et en 1889, les premiers travaux d’implantation de la ville de Conakry  s’engagent sur la plus proche des îles par rapport au continent : île de Tombo. 

Cette fondation consacre le début de la perte d’influence de Dubréka. Les 300 habitants  préexistants à la création de la ville qui étaient regroupés en quatre (4) villages (Conakry Boulbinet-Koronty et Tombo) furent repoussés vers l’intérieur. 

Le premier noyau de la Ville est construit en six (6) ans (1889-1895) localisé en partie Ouest  de l’île (Matam et Dixinn) et relié au continent par un pont (l’actuel pont 8 Novembre). Il  est établi selon un plan en échiquier orienté suivant la direction des vents dominants pour  faciliter la ventilation des habitations et rues. 

Les premiers travaux portuaires terminés, l’activité commerciale se développe bien que  commencée par le port de Freetown plus profond. A la même année 1895, débute la  construction de la route Conakry-Niger. En 1900, l’exploitation du tronçon de 135 Km  jusqu’à Friguiagbé est possible. Les principaux bâtiments construits dans la période sont :  le palais du gouverneur de l’Evêché. 

En 1903, sont mises en place le premier aquevoc provenant de Kakoulima, les premières  lignes de téléphone et de télégraphe. En 1904, Conakry devient capitale administrative de  la Guinée et les ^les de Loos jusqu’alors sous l’influence anglaise, sont rattachées au  territoire urbain. Jusqu’en 1910, l’activité de construction est très intense c’est de celle de  cette période que datent les bâtiments ou commerciaux de type (commission municipale  designée par lieutenent Gouverneur colonial). 

En 1980, devint une commune mixte de premier degré (commission municipale désignée  par le Lieutenant-gouverneur). En 1921, le premier réseau d’alimentation électrique est  installé.  

Pendant le régime du premier président de la république de guinée, Matoto était le neuvième  (9ème) arrondissement et après le changement de régime en 1984.Au mois de juillet 1984  l’arrondissement devient sous-préfecture et les PRL (pouvoirs révolutionnaires locaux) sont  devenus des quartiers. Les communes sont créer par l’ordonnance N° 019/SGG/PRG/90  portant organisation et fonctionnement des Communes en République de Guinée

Abordant l’histoire de la Commune de Matoto, qui fait l’objet de la présente étude, la  tradition rapporte qu’un certain Thierno Habibou BARRY serait le fondateur de cette cité. 

Grand fondateur Thierno Habibou BARRY était installé à Dixinn centre avec Almamy  Mamadou THIAM à l’époque chef de canton de cette contrée .il avait son troupeau basé sur  le site actuel cimetière de Cameroun. 

Sentant les possibilités du pâturage de son troupeau diminués, Thierno Habibou BARRY  s’est déplacé à la recherche d’un nouvel emplacement et dans déplacement vers l’Est,  il arriva au bord d’un marigot à Kondébounyi (actuel lieu de vente de chauffe) appelé «  Matoto ». 

C’est dès lors qu’il déplaça son troupeau de Dixinn, pour s’installer au bord dudit marigot,  fondant ainsi en 1924, une nouvelle contrée dénommée « MATOTO » depuis cette date le  nom MATOTO est resté sur cette localité.

 

  1. PRESENTATION DE LA COMMUNE

La Commune de Matoto est l’une des six (6) communes relevant de la Ville de Conakry, capitale de la République de Guinée. Elle est créée par l’ordonnance N° 019/SGG/PRG/90 portant organisation et fonctionnement des Communes en République de Guinée à l’instar des autres communes du pays.

La Commune de Matoto est l’une des 39 communes urbaines et la plus grande de la République de Guinée Située à 11 km du centre-ville, elle est limitée :

A l’Est par la préfecture de Coyah ;

A l’Ouest par la commune de Matam ;

Au Nord par la commune de Ratoma ;

Au Sud par l’Océan atlantique.

Elle couvre une superficie de 37 km2 et compte une population estimée à plus de 900.000hbts, avec une densité moyenne de 24 324 habitants par km2 répartis dans 38 quartiers, 224 secteurs.

Aujourd’hui son développement reste une préoccupation hautement prioritaire qui doit interpeller toutes les couches sociales tant sur le plan national qu’international.

  1. PRINCIPALES ACTIVITES PRATIQUEES

Les activités suivantes sont pratiquées dans la Commune :

  • Industrie ; Commerce, Pêche et artisanat à grande échelle.
  • Agriculture, élevage, et commercialisation des produits agricoles et d’élevage à moyenne échelle ;
  • Hôtellerie et tourisme à petite échelle.

III. INFRASTRUCTURES

  • Sur le plan Infrastructurel

La commune de Matoto dispose à ce jour de :

  • Un bloc administratif de la Mairie ;
  • Un bâtiment pour le service d’Etat civil ;
  • 87 écoles (Primaires et secondaires, franco Arabe primaire et secondaire) ;
  • 17 écoles professionnelles et instituts ;
  • 718 écoles privées ;
  • Huit (8) bâtiments servant de centres de santé public ;
  • 17 marchés à aménager,
  • 712 mosquées dont 192 mosquées de prière de vendredi et huit (8 ) églises ;
  • 4 terrains de proximité.
  1. ATOUTS ET POTENTIALITES SOCIO-ECONOMIQUES

Quant aux atouts et potentialités socio-économiques, la commune de Matoto regorge aujourd’hui des immenses atouts et potentialités socio-économiques, dont entre autres :

  • L’existence d’une population jeune ;
  • L’existence d’un conseil communal jeune dévoué au développement de la commune au-delà de toute considération politique et ethnique ;
  • L’existence d’un Plan de Développement Local (PDL) ;
  • L’existence presque de tous les secteurs d’activité ;
  • L’existence de 314 500 hectares pour la riziculture ;
  • L’existence des gares routières non,
  • La commune est purement cosmopolite, ce qui fait d’elle un havre de paix ;
  • L’existence de onze (11) Débarcadères dont 05 Ports de Pêches artisanales plus ou moins fonctionnels ;
  • Sur le plan touristique, existence de la plage ‘’ Bénarès’’ constitue de grande potentialité pour la Commune à cause de son étendue et sa convoitise par les visiteurs. Il est important de l’aménager en vue d’une meilleure exploitation ;
  • L’existence des partenaires techniques et financiers locaux (ANAFIC) et étrangers (Enabel, la BAD… ) ;
  • Un climat favorable à l’investissement.
  1. ACTIVITES REALISEES PAR LE CONSEIL COMMUNAL 2019-2023
  2. POLITIQUE DE GOUVERNANCE LOCALE
  • L’élaboration d’un PDL (Plan de Développement Local) ;
  • Assainissement du fichier des contractuels ;
  • La réorganisation et la redynamisation des conseils de quartiers et des conseils des jeunes des quartiers ;
  • Revitalisation de l’administration communale à travers la création d’un climat de travail adéquat basé sur la collaboration mutuelle et respect.
  • La mise en place d’un plan de travail basé sur la culture du résultat ;
  • L’informatisation du système de l’état civil avec pour résultat : la sécurisation des faits d’état civil à travers l’émission des documents relatifs à : l’extrait de naissance, certificat de mariage, certificat de décès, et certificat de célibat et autres ;
  • La création d’un cadre de concertation pour discuter des questions de développement et de paix dans notre commune avec toutes les couches sociales…
  1. MOBILISATION DES RECETTES ET GESTION FINANCIERE
  • La suppression des contractuels fictifs sur la liste des services déconcentrés et communaux ;
  • La révision du contrat et des modalités de paiements des PME ;
  • La mise en place d’une équipe d’enquête auprès des services de recettes ;
  • La réforme au niveau du mode de gestion des marchés de la commune ;
  • Le rehaussement des recettes des marchés à hauteur de plus 1 000 000 000 FG par an, du service cadastre financier et de l’état civil à travers la gestion directe ;
  • L’existence d’une base de donnée informatisée des contribuables
  • La sécurisation et la moralisation des ressources financières de la commune
  1. INFRASTRUCTURES ET VOIRIES
  • La rénovation du bloc administratif et de l’Etat civil de Matoto ;
  • La rénovation d’une école franco-arabe à Dabondy 1 ;
  • Construction et équipement d’un bloc d’annexe de 4 bureaux ;
  • La pose des dalettes dans le marché de matoto parc ;
  • L’installation des panneaux solaires au niveau des marchés matoto centre et parc
  • L’adduction d’eaux dans les quartiers de Dabondy 2, Dabondy 3, Dabondy Rails, Tanènè mosquée, Lansanayah, Enta Fassa par la construction des forages avec fontaines de 5000l chacune ;
  • L’adduction d’eaux dans les marchés de Lansanayah barrage, Enta Marché, Kissosso, Matoto parc par la construction des forages avec fontaines de 5000l chacune ;
  • La construction d’un pont de franchissement au quartier Yimbaya Tannerie ;
  • La subvention de certains quartiers pour le reprofilage de certaines voiries ;
  • Aménagement de 2 cimetières communautaires (Simbaya 1 et Simbaya II)
  • La construction d’un centre d’hémodialyse et d’un Centre Médical Communal (en cours) à Yimbaya école
  • La confection de 16 000 briques pour la construction d’un centre de santé à lansanayah (en cours)
  1. ASSAINISSEMENT DE LA COMMUNE
  • La suppression des points noirs de : Enta marché, Matoto-parc, Matoto centre, Yimbaya marché, Tannerie marché, Kissosso plateau, Rond-point, Kissosso, Sangoyah et Tannerie-Kosa ;
  • L’acquisition d’une tractopelle et d’un camion de 6 m3 à travers Enabel Sanita ;
  • L’obtention des poubelles de famille avec le soutien de l’ANASP ;
  • Le recrutement par appel d’offres de 22 GIE/ PME pour l’assainissement de la commune, repartie en 22 zones.
  • La construction de neuf (9) Zones de Transit et de Tri avec l’appui de la BID et Enabel ;
  • L’assainissement continu avec les moyens de bord de certains endroits publics ;
  1. DIFFICULTES
  • Insuffisance d’infrastructures sociales de base (écoles, hôpitaux, centre de loisirs des jeunes, routes…) équipements /matériels d’assainissement, de santé ( ambulance, literie…) d’Education , de protection Civile ( Saper pompier… .) etc
  • Insuffisance de moyens financiers pour la mise en œuvre des projets de la Commune ;
  • Problématique de l’insalubrité ;
  • Les manifestations socio-politiques intempestives, impactant négativement la mobilisation des recettes communales ;
  • Faible employabilité des jeunes ;
  • La pénurie d’eau dans certaines zones etc….

VII. PERSPECTIVES

En référence à notre plan de Développement Local :

  • La recherche de financement pour la réalisation des actions retenues dans le PAI de la commune, et ce, dans les tous domaines de développement de la commune ;
  • Le Renforcement des capacités institutionnelles et techniques ;
  • Le rehaussement de la mobilisation des recettes endogènes.

 

 

 

 

 

 

TABLEAU CHRONOLOGIQUE DES MAIRES

PRÉNOM & NOMMANDATOBStable datatable data
1ALKHALY MOHAMED KEITA15-MARS 1991, JUILLET 1995MAIRE
2MOHAMED CAMARAJUILLET 1995 6-JUILLET 2004 MAIRE
3IDRISSA SIDIBE8-JUILLET 2004 17-FEVRIER 2006MAIRE
4MOHAMED CHERIF HAIDARA20 FEVRIER 2006 31 JUILLET 2011MAIRE
5MOHAMED KOUMANDJAN KEITA 1ER AOÛT 2011 21 FEVRIER 2019PRESIDENT DELEGATION
SPECIALE
6MAMADOUBA TOS CAMARA22 FEVRIER 2019 - PRÉSENTMAIRE