Harouna Camara (28 ans), diplômé en Environnement, et son petit frère Aly Camara, (âgé 22 ans), carreleur de profession, tous d’une même famille ont trouvé la mort par électrocution ce samedi 17 septembre 2022 , aux environs de 22heures à Dabondy école,alors qu’ils regagnaient leur domicile.
A l’origine de ce drame, un câble électrique coupé et laissé en pleine rue, sous la pluie. Malick Camara, le grand-frère des deux défunts, explique les circonstances dans lesquelles ils ont trouvé la mort.
« Hier, aux environs de 21 heures mes deux jeunes frères quittaient chez moi sous la pluie pour rentrer à la maison. Arrivés à Dabondy école, il y avait un câble électrique qui était coupé et qui était dans l’eau. Mes frères ne savaient pas qu’il y avait le courant. Dès le grand frère est descendu dans l’eau pour traverser, il est directement tombé. Il a été électrocuté.Son petit-frère ne savait pas. Aly Camara a sauté pour tenter de sauver son grand frère. Les sont morts sur place électrocutés par le courant. Après, les gens sont venus un peu partout pour récupérer leurs corps. Nous les avons déposés à la morgue de la mosquée du quartier« , a-t-il témoigné
ci-dessous l’image de Harouna et Alya
Dans la famille éplorée, l’émotion était vive ce dimanche 18 septembre . Très tôt le matin le Maire s’est rendu pour compatir aux douleurs de la famille endeuillée .
Au nom du président de la République, du MATD, du Gouvernorat de Conakry et du conseil communal, M.Mamadouba Tos Camara a présenté les condoléances les plus attristées à la famille et à tout 1avant de prendre en charge les dépenses liées à l’entretien des corps à la morgue de l’hôpital Ignace Deen et à leur transfert demain lundi à Boké où ils seront inhumés. Une enveloppe financière de 5 millions de francs guinéens a été remise à la famille à cet effet.
Le patron de la commune s’est ensuite dirigé au lieu du drame où des jeunes du quartier avaient érigés des barricades pour d’une part empêcher que d’autres cas similaires se produisent et pour attirer l’attention des autorités sur la nécessité de réalisation d’un ouvrage de franchissement, la lutte contre les installations clandestines sur le réseau électrique. Après avoir écouté le message de l’autorité communale les jeunes ont accepté d’enlever toutes les barricades.
Aussitôt le maire a invité les services de l’EDG pour le ratissage de toutes les installations non officielles, et ceux des travaux publics pour un constat de faisabilité d’un ouvrage de franchissement.