Depuis plusieurs mois maintenant, de nombreux cas d’incendie se sont déclarés en Guinée , entraînant des pertes en vie humaine et des dégâts matériels considérables.
Face à cette situation déplorable, une cérémonie de lecture du saint coran, de sacrifice et de sensibilisation a été organisée ce vendredi 17 mai 2024, dans la mosquée Fofanaya sise à Matoto Kondeboungny . C’est une initiative du gouvernement à travers le Secrétariat général des affaires religieuses. Elle vise à implorer la grâce divine pour la paix et la quiétude et la cohésion sociale durable pour épargner le pays des calamités.
M.Mahamadou Sylla Vice-président de la délégation spéciale de Matoto
Représentant l’autorité Communale, le vice-président M.Mahamadou Sylla est revenu sur le bien fondé de cette cérémonie religieuse:<< c’est un devoir citoyen, lorsqu’à la demande de notre gouvernement d’organiser une lecture de saint coran face aux difficultés auxquelles le pays est confronté notamment, les cas d’incendies, d’accidents. On se retrouve pour implorer Dieu afin qu’il répande sur tout le pays sa missicorde, sa bonté infini pour que la paix, le calme et la prospérité règnent dans ce pays. On ne peut le faire qu’en organisant la lecture du saint coran qui n’est constitué que de la parole de Dieu lui-même. Donc, le CNRD à travers cette lecture du saint coran lance un appel à tous les citoyens d’où qu’ils soient dans ses prières quotidiennes d’implorer la grâce de Dieu pour épargner notre pays de ces calamités>> a t-il indiqué
Le premier imam de cette mosquée Elhadj Soumah a de son côté apprécié l’initiative à sa juste valeur vue la prolifération de ces calamités qui créent la psychose au sein de la population Guinéenne. << le feu n’est pas du tout bon, il ravage tout sur son passage. Le tout puissant Allah peut nous punir par plusieurs manières telles que l’incendie, l’inondation et d’autres…C’est pourquoi,il est temps pour nous de s’éloigner de certaines pratiques que Dieu condamne>> a fait savoir l’imam.
Après la lecture plusieurs fois le sain corant, la cérémonie a pris fin par l’immolation d’un bœuf comme sacrifice.